Rira bien qui rira la dernière

LOS ANGELES (AP) -- L'humoriste américaine Sunda Croonquist peut continuer à ridiculiser sa belle-famille sur scène. Une juge fédérale du New Jersey a débouté de leur plainte sa belle-mère, sa belle-soeur et son beau-frère, estimant que "des esprits raisonnables" ne pouvaient pas confondre spectacle et réalité.

Depuis plusieurs années, Sunda Croonquist fait rire les salles avec des remarques sur sa vie de femme à moitié noire, à moitié suédoise, entrée par le mariage dans une famille juive. Elle était défendue au tribunal par le cabinet d'avocat de son époux.

Pour la juge Mary Cooper, les propos de l'humoriste, qui compare notamment la voix de sa belle-soeur à celle d'une chatte en chaleur, relèvent de la liberté d'expression garantie par le premier amendement de la Constitution des Etats-Unis.

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