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Les modèles nus toujours bannis à l'Ecole des Beaux-Arts du Caire

dans la rubrique : Dans l'actualité - Sur le net : Culture et Loisirs
par aNaKRoN67 le, 26-05-2008

LE CAIRE (AFP) - Cent ans après sa fondation, l'Ecole des Beaux-Arts du Caire vise toujours à former les artistes d'Egypte mais dans le conformisme, et sans modèle nu pour ne pas "outrager" l'islam.

C'est vers cette ruche académique, abritée dans une villa néo-classique de l'île de Zamalek, que convergent de tout le pays 2.500 étudiants et étudiantes, aujourd'hui voilées pour la plupart.

Depuis sa création en mai 1908, sur le modèle des écoles européennes des Beaux-Arts par le prince-mécène Youssef Kamal, de grands noms de l'art égyptien sont passés par ici à la suite du sculpteur Mahmoud Moukhtar.

Mais il est révolu le temps où l'on apprenait, comme ailleurs dans le monde, à dessiner, peindre ou sculpter le corps humain et ses mouvements face à un être nu.

"On n'a plus que des bouquins d'anatomie ou des photos", dit Ahmad Gamal, 20 ans, étudiant en 2e année. "Mais une photo, c'est déjà le regard d'un autre, cela ne convient pas, c'est à nous de forger notre vision".

La pose d'un modèle nu, debout ou juché sur un tabouret, est "haram", interdit en arabe. Au nom de l'islam, ce maître mot a scellé les bornes du licite dans les arts plastiques ou la danse.

"C'est venu comme cela, sans vraiment un décret, dans les années 70. Avant, il n'y avait aucun problème", note Mohamed al-Alaoui, professeur de sculpture et vice-doyen de l'école.

Comme pour les danseurs sur la scène du grand opéra du Caire, les modèles qui posent ici doivent revêtir des vêtements ajustés sans montrer un pouce de leur peau nue.

En fait, affirme Kamal Moughith, expert en sciences de l'éducation, "ce sont les islamistes qui avait lancé ce combat au nom de la vertu et contre les valeurs occidentales, le pouvoir et la direction de l'école ont suivi".

Les dévots rappellent que l'islam prohibe même la représentation humaine. Au début du XXe siècle, le grand théologien réformiste Mohammad Abdou avait pourtant estimé que cette interdiction était d'un autre temps.

Exalté comme un patrimoine national, l'art pharaonique ou hellénistique de l'Egypte antique a aussi représenté en abondance, sculptées ou peintes, des femmes aux seins nus.

Mais, miroir de l'évolution de la société, la pudibonderie a gagné les arts. Il y a dix ans, des nus du grand peintre Mahmoud Said, décédé en 1964, n'ont pu être exposés dans une exposition rétrospective.

"Nous vivons une catastrophe, quand on pense qu'avant la question ne se posait pas" estime le critique d'art Ahmed Fouad Selim.

Au sein de l'école, des élèves et enseignants disent, comme Mohamed Abbas, que l'absence des modèles nus "affecte beaucoup et négativement l'enseignement des lois du corps".

Mais d'autres ne s'en offusquent guère. "Il n'y a pas que l'anatomie, l'art ce n'est pas que dessiner des corps", dit Shayma Magdi, 21 ans, lunettes de soleil et voile multicolore branché, le quasi uniforme de l'école.

Illustrateur connu, Makram Henin a lui fréquenté les Beaux-Arts jusqu'au début des années 60. "Du temps des modèles nus", dit-il en qualifiant de "ridicule leur disparition".

"Mais comme toujours avec les tabous, cela se contourne, des jeunes filles de l'école posent nues pour leurs camarades dans des appartements privés" explique-t-il.

Peut-on parler d'un déclin des Beaux-Arts? Pour les galeristes, y compris ceux qui exposent la "nouvelle génération" s'exprimant tant en peinture que sur d'autres supports, la réponse est oui.

"Indéniablement, même si nombre de grands artistes n'y ont jamais été où viennent de l'école d'Alexandrie", note Sherwet Shafei, propriétaire de la galerie réputée Safakhan, aussi située à Zamalek.

Même opinion à "Villa Grey", un centre d'exposition créé l'an dernier. "Les jeunes de moins de 30 ans qui en sortent ne sont ni originaux, ni cultivés, ils sont tombés dans le décoratif", dit son directeur, Gérard Avedissian.

"Je me demande ce qu'ils apprennent dans cette école!", se lamente-t-il.

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