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Tabac: un mois après l'interdiction, les patrons de bistrot broient du noir

dans la rubrique : Dans l'actualité - Sur le net : Vie Quotidienne
par Gold77 le, 31-01-2008

PARIS (AFP) - Un mois après l'interdiction de fumer dans tous les lieux publics, qui semble globalement respectée, les patrons de bars-tabacs et de discothèques se plaignent d'un fort recul de leur chiffre d'affaires et d'une relative désaffection de leur clientèle.

Selon l'Umih (Union des métiers et industries de l'hôtellerie), les recettes ont plongé d'environ 20% pour les discothèques et de 15% à 20% pour les bars-tabacs. Le recul "est très variable selon les régions et selon qu'il s'agit de villes ou de zones rurales", précise-t-on à l'Umih.

Le président de la Confédération des Buralistes, René Le Pape, rapporte lui "une baisse d'activité de 20 à 25% sur les consommations, 10% sur les jeux et 12% sur les tabacs".

Ce manque à gagner a été confirmé par les bureaux de l'AFP dans plusieurs régions de France.

En Haute-Garonne, Bernard Bosc, président du syndicat des exploitants de cafés-brasseries, assure que la loi est respectée. "Tout le monde joue le jeu des deux côtés du bar", dit-il.

"Mais la profession souffre, les cafés-brasseries plus que les restaurants. Le chiffre d'affaires a diminué de 25 à 30% en zones rurales et dans les banlieues, un peu moins dans les centres-villes où il y a du passage et des terrasses", selon lui.

Bannie du comptoir et des arrières salles, la cigarette reste autorisée sur les terrasses, pourvu qu'elles soient ouvertes sur un côté. Depuis le 1er janvier, celles-ci se sont multipliées, faisant le bonheur des vendeurs de brasero.

Reste que, pour Gérard Vidal, président des débitants de tabac de Midi-Pyrénées, la situation est "catastrophique".

"La baisse d'activité est de 30 à 40% dans les bars-tabac. C'est notamment sensible le matin à l'heure du café et en fin d'après-midi à la sortie des bureaux", explique-t-il, en pronostiquant "à terme, des licenciements".

Selon de nombreux patrons de café interrogés, la clientèle ouvrière ne vient plus le matin et les clients qui continuent à venir "restent moins longtemps".

A Lille, estaminets et restaurants ont dû faire une croix sur la plupart de leur clients "limonade" (consommations), comme le constate Laeticia Mewus, serveuse au "Square". En fin de matinée, sur la place Rihour, dans le centre-ville, les terrasses sont quasi-vides.

Au café-tabac "Le Khedive", Jacky Delepierre, un serveur, lance: "Des clients ? Regardez, c'est le désert, on est dégoûtés".

"Et encore nous, c'est pas le pire, on a une terrasse, mais tous les collègues qui n'en ont pas vont certainement mettre la clé sous la porte, des établissements vont fermer vous allez voir, c'est sûr".

La loi reste combattue par quelques irréductibles. A Maillet (Allier), Jacques Martinat, gérant d'un café-restaurant, unique commerce du village, a entamé mardi une grève de la faim pour dénoncer l'interdiction de fumer. Son chiffre d'affaires a été amputé de "30 à 40%" en un mois, dit-il.

Un de ses collègues est aussi en grève de la faim en Loire-Atlantique.

S'il n'existe pas encore de bilan officiel de l'application de la loi, celle-ci semble globalement respectée.

A la Préfecture de Police de Paris, on indique que les policiers effectuent "surtout de la prévention pour vérifier que la loi est appliquée" plutôt que de dresser des PV, tandis que la Gendarmerie, interrogée par l'AFP, n'a pas donné de chiffre sur le nombre de contrôles effectués.

Lundi, à Strasbourg, l'Inspection du travail a inspecté une vingtaine de cafés et restaurants choisis au hasard, sans noter aucune infraction.

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