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Les fumeurs résignés à l'adieu au tabac dans les cafés

dans la rubrique : Dans l'actualité - Sur le net : Vie Quotidienne
par aNaKRoN67 le, 03-01-2008

PARIS (Reuters) - Les 200000 cafés, restaurants et discothèques de France sont entrés mercredi dans l'ère de l'après-cigarette, au détriment de fumeurs qui semblaient navrés mais résignés.

Après la dernière journée de tolérance du 1er janvier, les policiers, gendarmes et fonctionnaires habilités à verbaliser sont restés chez eux pour l'entrée en vigueur du décret de 2006 qui interdit totalement la fumée dans les lieux de convivialité, hors salles équipées d'extracteurs ou terrasses ouvertes.

Le gouvernement a fait savoir qu'il n'entendait pas sévir de suite. Les fumeurs en infraction encourent en théorie une amende de 68 euros, les professionnels 135 ou 750 euros selon les cas.

"Place d'abord au dialogue à l'information et s'il y avait des récalcitrants, des récidivistes, il y aurait une amende. Mais il faut d'abord du discernement et de la prévention", a dit la ministre de la Santé Roselyne Bachelot aux journalistes.

"Cette première journée s'est bien passée", a-t-elle ensuite déclaré sur France 2. "L'observation de la réglementation est bien faite", a-t-elle ajouté, précisant que "personne n'a été verbalisé aujourd'hui".

Dans l'atmosphère devenue claire des cafés de Paris, Lille, Strasbourg et Bordeaux visités par Reuters, on ne faisait état d'aucun incident avec les fumeurs, tandis que patrons et serveurs ne cachaient souvent pas leur soulagement.

"Je suis non-fumeuse et ça faisait longtemps que j'attendais ça, la fin de la crampe du matin quand 50 personnes prenaient leur café avec leur cigarette", dit la serveuse du bar "Dédé la frite", rue Notre-Dame des Victoires, dans le centre de Paris.

Le seul consommateur entré avec sa cigarette allumée a rebroussé chemin sans broncher, raconte-t-elle. Même récit au Vaudeville, près de la Bourse ou encore au Tavern café, boulevard Montmartre.

"Les gens savent bien que c'est logique", dit le serveur de ce dernier établissement. Le bar a une terrasse chauffée avec tentures en plastique mais elle est non-fumeur car fermée.

"TOUJOURS DES LOIS"

Un peu plus loin, au Cardinal, carrefour Richelieu-Drouot, Mourad Bouraoui, un gros fumeur de 40 ans, bougonne devant sa bière, mais ne fume pas.

"Boire sans fumer, ça a rien à voir. Je suis obligé d'aller dehors fumer trois cigarettes direct. Il y a des lois toujours ici, maintenant je vais acheter ma bière et je vais à la maison tranquille", dit-il.

A Lille, quartier de Wazemmes, rue Gambetta, Patrick Brice, patron du bar-tabac "Chez Brice" se dit surpris par le civisme de ses clients. "Quelques-uns ont le réflexe de sortir leur paquet de cigarettes et le rentrent ensuite", raconte-t-il.

Son client Jacques Vervaeke, chômeur de 48 ans, ne fume pas mais déclare ne pas comprendre la mesure : "il y a de plus en plus de lois partout, sur les routes, les radars, les contrôles maintenant le tabac, bientôt on ne pourra même plus fumer chez soi. Marre de toutes ces interdictions". Il fumera dehors, annonce-t-il. "Ca, on a encore le droit, non ?".

A Bordeaux, les cafetiers et restaurateurs semblent aussi avoir appliqué à la lettre le décret. "Nous n'avons eu aucun râleur de la journée", explique Gabriel Rossetti, serveur au bar "Chez Auguste", haut lieu de la vie étudiante, place de la Vicoitre. Virginie Chaudat fume dehors. "Ca fait un peu bizarre mais dans un mois, on n'y pensera plus".

Sur la terrasse chauffée du Café des Arts, bar-brasserie du cours Victor-Hugo, Johanna Roussel est heureuse de pouvoir prendre son café-cigarette : "ici, c'est parfait, il fait bon. Cela sera peut-être différent le soir mais on s'y fera".

A Strasbourg, la brasserie "la Ville de Bâle", près du centre-ville, a appliqué l'interdiction de fumer dès le 1er janvier sans difficulté apparente.

"Nous avons beaucoup d'habitués. Il y a eu deux ou trois étourdis qui ont oublié, mais c'était des gens que l'on connaissait. Il n'y a pas eu de souci", déclare Olivier Pasternak, le gérant.

Il a investi 4.000 euros en appareils de chauffage pour sa terrasse qui reste cependant vide en ce jour de froid vif. A l'intérieur, "M. Michel", un habitué, proteste. "Dans un pays où il y a marqué en grand 'Liberté, Égalité, Fraternité', la liberté n'existe plus". Mais il s'abstient d'allumer une cigarette.

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